L’équipe Sélection Lignées se renforce : 4 questions à Marion BARBAULT, Assistante Sélectionneur.

De nouveaux visages viennent régulière­ment rejoindre et renforcer les équipes d’ASUR. Faisons connaissance avec Marion BARBAULT, Assistante Sélection, arrivée l’été dernier.

Marion, tu as rejoint il y a peu l’équipe ASUR, peux-tu nous décrire ton métier ? En tant qu’assistante sélectionneur céréales à pailles, j’interviens sur de multiples sujets tout au long de l’année.Mon but est d’assu­ rer la réussite de chaque étape du schéma de sélection prévu, en collaboration étroite avec le sélectionneur et les équipes de techniciens et saisonniers, des semis à la récolte. Je peux être sur le terrain pour les

notations, récolte et préparation de semis, tout comme je peux préparer des projets de marquage, réfléchir aux programmes ou analyser des résultats. Mon quotidien est très varié !

Qu’apprécies-tu particulièrement dans ton métier ?

J’ai la chance d’être à la fois impliquée dans la conception des schémas de sélection et dans la mise en œuvre des programmes sur le terrain. J’ai ainsi une vision très globale des projets, ce qui me plait beaucoup. C’est une mission très complète,et j’aime la polyvalence qu’elle demande.J’aime aussi les contacts très variés de ce métier, j’échange avec les sélectionneurs, techniciens, équipes de recherche publique, équipes d’analyses de données mais aussi les équipes de mises en marché… Les échanges sont diversifiés et enrichissants.

Quel a été ton parcours avant de rejoindre ASUR ?

J’ai effectué des études en biologie moléculaire et cellulaire, puis je me suis centrée en génétique, génomique et amélioration des plantes. Mes premières missions professionnelles ont été orientées sur le traitement de données principalement, avec un travail sur des algorithmes en génétique quantitative et des notations maladies. Occasion pour moi de travailler avec différents logiciels, ce que j’apprécie beaucoup. Dans mon quotidien aujourd’hui, je manipule également beaucoup de data, entre les données de génotypage et phénotypage.

Comment imagines-tu ton métier demain ?

Je pense qu’il associera dans un juste équilibre la data justement,et l’agrono­ mie. La connaissance de terrain, en bonne synergie avec le marquage par exemple, permet une vue fiable sur les variétés, et ainsi d’appuyer les choix qui sont faits.Je pense qu’une des clés est aussi de développer une vision de l’avenir : les problématiques évoluent beaucoup, et il faut savoir les anticiper pour développer les bonnes réponses. Mais quelle satisfaction quand l’inscription, qui est le résultat d’un long travail commencé avec le pre breeding, aboutit !